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Auguste Toulmouche

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Auguste Toulmouche
Jean-Louis Hamon, Portrait du peintre Auguste Toulmouche,
Dijon, musée Magnin.
Biographie
Naissance
Décès
Nationalité
Domicile
Activité
Père
Émile Toulmouche (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Parentèle
Frédéric Toulmouche (en) (cousin germain)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Maître
Genre artistique
Distinction

modifier - modifier le code - modifier WikidataDocumentation du modèle

Auguste Toulmouche, né le à Nantes et mort le à Paris, est un peintre français.

Biographie

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Rose Caron (vers 1880), Paris, musée Carnavalet.

Fils d'Émile Toulmouche et de Rose Sophie Mercier, une famille de la bourgeoisie aisée nantaise dont le père exerce la métier de courtier, il habite avec ses parents et son frère aîné au premier étage d'un appartement situé au 12 bis, rue de la Fosse. Avant 1840, les Toulmouche déménagent au 33, rue de la Bastille, dans une maison que le chef de famille a fait construire sur un terrain situé près du poste de l'octroi, à la limite de Nantes et de la commune de Chantenay-sur-Loire[1].

Élève de Charles Gleyre, Toulmouche est retenu par l'histoire de l'art comme un des peintres de la vie Parisienne : Émile Zola parle des « délicieuses poupées de Toulmouche »[2]. Il débute au Salon en 1848 et il obtient, au Salon de 1852, une médaille de 3e classe avec Joseph et la femme de Putiphar. Il est à nouveau récompensé en 1861 puis lors de l'Exposition universelle de 1878[3].

Il devient le cousin par alliance de Claude Monet, à la suite de son mariage le à Nantes avec Marie Lecadre, fille de l'avocat nantais Alphonse Henri Lecadre, propriétaire de l'abbaye Blanche-Couronne. La cérémonie civile est célébrée en présence de René Waldeck-Rousseau, futur maire de Nantes[1]. Le peintre est chargé par la famille de Monet de veiller à ce que la pension qui lui est accordée, lui soit versée mensuellement en contrepartie de solides études et progrès auprès d'un maître en atelier[4].

Toulmouche est un des peintres mondains du Second Empire dont la thématique et la notoriété sont comparables à celles d'artistes comme Alfred Stevens ou Carolus-Duran.

Il est décoré de la Légion d'honneur en 1870.

Auguste Toulmouche meurt le en son domicile, au no 34, rue Victor-Massé dans le 9e arrondissement de Paris[5], et est inhumé au cimetière du Montparnasse (6e division)[6] et ses restes y reposent jusqu'à la fin de la concession en janvier 1988 où ils ont été transférés dans l'ossuaire du Cimetière du Père-Lachaise.

Œuvre

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Musée d'arts de Nantes[7] :

  • Portrait de M. Marson, 1852
  • La Leçon, 1854
  • Femmes et enfant à la fontaine, 1856
  • Un baiser, 1856
  • La Réponse, 1861
  • Dans la serre, 1883
  • Le Billet, 1883

La Fiancée hésitante

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La Fiancée hésitante est une œuvre d'Auguste Toulmouche réalisée en 1866. Elle est exposée au Sotheby's New York et représente une mariée regardant droit vers le spectateur, entourée de trois autres femmes[8].

Cette peinture a été réutilisée à plusieurs reprises en 2023 dans le cadre d'un mème[9].

Galerie

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  • Œuvres attribuées à Auguste Toulmouche
  • La Robe bleue.
    La Robe bleue.
  • Jeune fille, intérieur.
    Jeune fille, intérieur.
  • Vanité.
    Vanité.
  • Dolce far niente.
    Dolce far niente.
  • Une Après-midi tranquille.
    Une Après-midi tranquille.
  • Dans la bibliothèque.
    Dans la bibliothèque.
  • Le Billet, musée d'arts de Nantes[7].
    Le Billet, musée d'arts de Nantes[7].
  • La Fiancée hésitante (1866).
    La Fiancée hésitante (1866).
  • Le Miroir (1868).
    Le Miroir (1868).
  • Le Billet (1883).
    Le Billet (1883).
  • Consolation
    Consolation
  • L'Amour perdu
    L'Amour perdu

Notes et références

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  1. ↑ a et b « Biographie d'Auguste Toulmouche », sur lecadre.free.fr (consulté le )
  2. ↑ Émile Zola, Lettres de Paris - Le Salon de 1874 sur le site de Cahiers naturalistes.
  3. ↑ « Nécrologie », Le Temps,‎
  4. ↑ Daniel Wildenstein, Monet ou le Triomphe de l'Impressionnisme, Cologne, Taschen, (ISBN 3-8228-1691-4), p. 42-43
  5. ↑ Archives de Paris 9e, acte de décès no 1284 dressé le 17/10/1890 (vue 2/32)
  6. ↑ Registre journalier d'inhumation de Paris Montparnasse de 1890, en date du 19 Octobre (vue 21/31).
  7. ↑ a et b « Joconde - catalogue », sur culture.gouv.fr (consulté le ).
  8. ↑ Mathilde Ragot, « L'histoire derrière "La Fiancée hésitante", tableau grandement populaire sur TikTok », sur GEO,
  9. ↑ Juliette Collombat, « Pourquoi ce tableau d’un peintre obscur est-il soudain devenu viral sur les réseaux sociaux ? », sur Beaux Arts Magazine,

Liens externes

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